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Actualités 

#4 - Avril 2024

A la Une 

Peut-être faut-il chausser d'autres lunettes quand il s'agit de santé et d'environnement ...

Foot et touch rugby à Chabrat, soyons synthétiques 

À deux reprises, le groupe biodiversité du Comité citoyen de la transition s’est réuni pour discuter du projet de la mairie de remplacer le gazon vivant du stade Chabrat par du gazon synthétique.

Lors de la première rencontre, nous avons discuté des « mérites » des différents types de pelouse synthétique. On nous a ainsi présenté celui qui est désormais interdit, à base de pneus pilés, dangereux pour l’environnement comme pour les footballeuses et footballeurs. Cela fait penser à ce truc des vendeurs qui montrent d’abord un article cher avant de présenter quelque chose de moins onéreux qui emporte le morceau… Ici, franchement, rien de satisfaisant, le plastique au PFAS n’a convaincu personne… Sauf peut-être les membres de l’équipe municipale ?

Deuxième réunion, les présidents des deux clubs sportifs (foot et touch rugby) qui se partagent le stade étaient là. Les clubs manquent de place. Ils s’entassent sur le gazon synthétique d'Orsay et évitent le stabilisé de La Guyonnerie, peu confortable et qui ne permet pas de s’entraîner pour les compétitions. Quant au gazon vivant, il est mal entretenu la plupart du temps, et impraticable lorsqu’il est détrempé, comme cette année exceptionnellement pluvieuse –mais aussi la plus chaude jamais mesurée…

 

La discussion a mis en relief des points de vue difficilement conciliables au sujet de la protection de l'environnement : il y a celles et ceux qui considèrent qu’on doit toutes affaires cessantes cesser de détruire notre environnement et proposer aux enfants et aux adultes d’adapter leur pratique pour concilier sport et respect de l’environnement et ceux qui estiment que les bénéfices du foot rendent inévitable l’usage du gazon en plastique… 
 

Retrouvez ICI la synthèse d'Ensemble pour Bures sur les risques induits par les pelouses synthétiques, en France et ailleurs dans le monde. Et si vous êtes contre cette anachronique prolifération de plastique, signez la pétition !

POUR SIGNER LA PETITION

Patrimoine locala 

Bientôt des logements de standing à Montjay? 

En mars dernier, le maire a réuni les habitants du quartier de Montjay afin de présenter le dernier projet immobilier concernant le domaine du château : une société de défiscalisation du groupe ALTAREA propose de créer 13 appartements de standing dans le château et 4 dans le pavillon des Amours, en rénovant les façades à l’identique. Vous trouverez la présentation du projet ICI. 

 

Depuis 2010, cette zone est objet de convoitise de la part de promoteurs, mais l’enclavement du site pose un problème d’accès, la rue du château étant l’unique voie qui mène au site. Pour la réalisation du projet, une modification du PLU est nécessaire. Une délibération en ce sens a été adoptée au Conseil municipal du 9 avril.

 

Questions

 

Quelle est l’emprise de modification du PLU? Y aura-t-il d’autres constructions sur les parcelles actuellement détenues par le ministère de la Justice? Les infrastructures permettent elles ce projet (accès, collecteurs d’eau, réseaux…) ? Quel sera l’impact pour les résidents ? Vu l’état de délabrement des bâtisses - qui ne comportent pas en outre de fondations - quel sera le coût de la rénovation et donc celui des appartements vendus ?  La rénovation d’un patrimoine historique au profit de quelques-uns est-elle la meilleure option pour ce site ?

 

A suivre.

Du côté des associations

VYF - Au revoir et merci, Danielle FARRET!

Elle l'avait annoncé un an plus tôt, elle l'a fait, à notre grand regret. Danielle FARRET a passé le relais à Monsieur Antoine SOTTY lors de l'assemblée générale de   l'association VYF (Vaularon- Yvette-Frileuse) dont l'objet mérite d'être ici rappelé: "la défense contre les risques liés à l'eau (pluviales et usées) et la protection de l'environnement". 

 

Nous savons combien Danielle FARRET répugne à être mise en avant, elle qui se considérait d'abord au service de l'association et de ses adhérents. Pas simple de rendre l'hommage qu'elle mérite à cette personne discrète et infiniment courtoise. Autant reprendre les mots de son successeur: "elle s’est dévouée à l’association sans compter dans un environnement qui a été parfois difficile. Son action a été déterminante pour sensibiliser les décideurs aux problématiques de l’eau dans le bassin versant et pour la mise en œuvre des différents dispositifs de protection et prévention des inondations, y compris au niveau des réseaux. Sa compétence technique et juridique dans ces domaines est reconnue par tous". 

 

Rien d'autre à ajouter, sinon l'expression d'un profond respect pour une personne qui n'a jamais rien cédé de son indépendance personnelle et de celle de son association. 

 

Le meilleur hommage qu'on puisse lui rendre ne serait-il pas de permettre à l'association VYF de poursuivre le travail engagé par sa présidente sortante? En y adhérant, par exemple. 

 

Sur la photo: Danielle et Pierre FARRET

Pour en savoir plus sur VYF 

En bref ou presque

Retour sur notre réunion de quartier centre ville

Les points essentiels soulevés concernaient l'évolution du centre-ville, les travaux et la circulation, les pistes cyclables et les commerces. 

Il y a eu des remarques sur la propreté du jardin situé entre la gare et la mairie, la présence d'herbe sur les trottoirs, et le manque de bancs dans les parcs... Nous avons parlé des commerces, des locaux commerciaux vacants et décrit l'arrêté municipal (proposé par la majorité et voté à l'unanimité) consistant à alourdir les impôts locaux des locaux commerciaux laissés vacants plus de six mois afin d'inciter les propriétaires à trouver des occupants. Une habitante de la rue Scocard a demandé si nous avions connaissance d'un changement de circulation dans sa rue et l'avenue de l'Espérance, les travaux de réparation de ces deux voies allant commencer. Seuls les habitant·es de ces deux rues semblent avoir été prévenu·es alors que tou·tes les Buressoises et les Buressois risquent d'être impacté·es. Il n'y a pas d'information municipale large. 
Enfin, nous avons discuté des opérations immobilières d’ampleur en cours et des problèmes qu'y posent les travaux : deux immeubles en construction, l'un près du rond-point du 8 mai 1945, avec une question sur la sortie du parking souterrain ; l'autre en face de la gare. Là, l'emprise sur la chaussée et les trottoirs rendent dangereuse la circulation piétonne et gênent la sortie du parking souterrain situé en face de la gare. L'absence de dépose-minute de ce côté-ci de la gare est pointée. Nous avons ensuite fait ensemble une liste des grands terrains du centre-ville dont l'avenir est incertain ou en cours de décision : la paroisse possède deux terrains abritant des bâtiments patrimoniaux, celui de la maison des soeurs Saint-Joseph, près de la gare, et la maison Massabielle, derrière l'église. La paroisse aurait des projets. Juste au dessus du marché, il y a le terrain du pépiniériste. Petruzzella va cesser son 

activité. Dans la vallée, rue du Haras, Le

Moulin et l'entreprise Sigmund seraient en liquidation. Ces quatre ensembles sont des propriétés privées et pour le moment, sauf pour la Maison Massabielle qui a vocation à accueillir des personnes âgées, on ne sait pas ce qu'ils pourraient devenir. Peut-être qu'à EpB, on pourrait réfléchir à une façon de co-construire avec les habitant.e.s un avenir pour ces espaces et les proposer à la municipalité ?

Notre maire, le droit de grève, l'Italie

Dans une vidéo récente sur son compte "X", le maire de Bures se dit ravi à la perspective de voir "appliquer  ce qui existe déjà en Italie : sanctuariser certaines périodes de l’année, permettre de fixer par décret 30 jours par an pendant lesquels il ne serait pas possible de faire grève pour les personnels chargés du service public des transports". 

Trop heureux à l'idée "d’en finir avec ces grèves systématiques en-dehors de tout dialogue social et qui ont de lourdes conséquences sur le trafic" et avec "le détournement du droit de grève par certains syndicats". Bien que juriste, il semble oublier que peu d'employeurs - y compris l'Etat - respectent la loi qui impose le préavis de grève comme ouvrant un temps de négociation obligatoire.

Quant aux dysfonctionnements que nous subissons, ils n'ont bien entendu aucun rapport avec la politique de privatisation et de dérégulation des transports engagée par Valérie PECRESSE au conseil régional, avec le soutien total du maire UDI de Bures. 

Voir la vidéo

Elections au conseil d'administration de l'Université Paris-Saclay: la présidence sortante désavouée 

L'université Paris Saclay bénéficie d'un statut  expérimental qui permet entre autres que l'élection de son (sa) présidente se fasse non seulement avec les 18 élus du conseil d'administration, mais en intégrant au collège électoral une liste de 18 personalités extérieures. Autant dire que le résultat des urnes pèse peu dans la gouvernance de l'université et que le choix des personnalités extérieures, qui doit quand même être validé par les élus, est décisif. 

Or les urnes ont parlé, la liste de la présidente sortante n'a recueilli que moins de 30% des voix aux élections du conseil d'administration et la liste d'union CGT-FSU en a remporté près du double.

Jusque là, les listes de personnalités extérieures proposées par l'ancienne direction assuraient la réélection de la présidente sortante, alors que dans les urnes elle est hyper minoritaire. Cette fois, le déni de démocratie a été évité, car les élus de toutes organisations syndicales confondues, CGT,CFDT, FSU, UNSA ont refusé, par deux fois, les listes proposées par la direction. 

Un administrateur provisoire a été nommé et une nouvelle liste prenant en compte les résultats des urnes a été établie et acceptée par le conseil d'administration qui pourra alors élire son/sa présidente. A suivre

 Agenda

Orsay, 23 avril 2024, salle de la Bouvêche

En Essonne comme partout en France la dégradation des services publics est galopante. Fermetures d’hôpitaux publics, délabrement des transports en commun, magistrat·e·s qui croulent sous les dossiers, dans l’éducation recours croissant à l’enseignement privé ou encore ramassage des déchets confiés à des sociétés voyous, la liste est longue des dysfonctionnements.

 

Aux côtés du comité ATTAC Nord-Essonne et de la LDH 91, occasion de tirer le bilan de l’état nos services publics, mais aussi de leurs spécificités par rapport au secteur privé. Occasion de rencontrer le Collectif Nos services publics .

Pour en savoir plus

Bures, 27 avril 2024, Maison de l'Ecologie et de la Transition

"Venez apprendre sur la transition en vous amusant !"

 

Au programme:

 

Repair Café (Abeille Cool) - Friperie (recyclerie textile) - Déjeuner participatif

Stands quizz sur l’environnement pour adultes et enfants - Conférence Résilience des Territoires (association The Shifters) suivie d’un échange sur le Plan climat air énergie de la communauté d’agglomération. - Débat mouvant - Pizzas bio cuites dans un four mobile (Jardinaby) - Le Greenwashing Comedy Club ...

Voir le programme détaillé
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Lire

CNRS éditions, janvier 2024

À 17 ans, une fille française sur deux n’étudie plus les mathématiques, contre seulement un garçon sur quatre. Ces inégalités suscitent de nombreuses questions du corps enseignant, des familles, des scientifiques et des adolescentes et adolescents.
Comment faire pour que les filles soient plus nombreuses dans les filières mathématiques ? Comment se comporter en classe pour les soutenir ? 

Pour en savoir plus

Roman graphique, éditons Dargaud

Manu Larcenet adapte un chef-d’œuvre de la littérature : La Route de Cormac McCarthy. 

L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites censés les aider dans leur voyage.

Sous la pluie et la neige, dans le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales qui sillonnent le territoire. Survivront-ils à leur périple ?

 

Pour en savoir plus

Voir

A l'IHES, exposition  

L'idée du projet Just Do Maths ! est de mettre en lumière des mathématiciennes de l'Université Paris-Saclay à travers des portraits scientifiques détaillant leur recherche et leur parcours professionnel d'une part, et via une exposition photo mettant en évidence leurs engagements et leur expérience en tant que femmes en mathématiques d'autre part.

A son échelle, la Graduate School de Mathématiques, à l'initiative de ce projet, souhaite sensibiliser à la question des inégalités de genre, casser les stéréotypes souvent répandus en sciences - et notamment en mathématiques, encourager les étudiantes à poursuivre leurs études en sciences

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Ensemble pour Bures | 1, allée du Baratage | 91440, Bures-sur-Yvette

Ensemble pour Bures est un collectif créé lors de la campagne des municipales 2020. Nous avons construit une équipe, un projet, mais aussi une façon d’être ensemble. Dans le partage et le dialogue, par la collaboration, nous voulons construire et gérer notre ville avec l’ensemble de ses habitant.es. Les élections ont permis à quatre d’entre nous d’être élu.es au Conseil Municipal par 32% des Buressois votants. 
Ensemble pour Bures s’est également constituée en tant qu’association afin de prolonger et formaliser cette vision d’une gestion participative de Bures.