Pour un système de transport en commun efficace et pas idiot

Pour limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C, il faudrait consommer des gaz à effet de serre, pas en produire… Pour construire la ligne 18 sur le Plateau de Saclay, il faut une débauche d’énergie, détruire des terres arables de grande qualité et dépenser des sommes folles et tout cela pour quoi ? Pour relier Orly à Versailles. Qui a pu envisager une chose pareille ? Le flux de population entre Orly et Versailles est-il suffisant pour nécessiter une ligne de métro ?

En tout cas, les habitantes et les habitants de Bures-sur-Yvette peuvent se poser des questions sur l’utilité de cette ligne. Pas facile pour eux de la rejoindre une fois qu’elle sera construite. Que ce soit à pied ou à vélo, le chemin du Moulon est raide et pour se rendre sur le Plateau de Saclay en transport en commun, il faut changer à Orsay pour prendre un bus… Ou alors rejoindre Massy (ou Antony) mais s’il s’agit de se rendre ensuite à Orly ou à Versailles, alors il y a déjà des lignes de train qui font le job…

Pour monter sur l’autre Plateau, où se trouvent le quartier de Montjay et Les Hauts de Bures, ce n’est pas facile non plus. Que ce soit à pied ou à vélo, la côte est raide aussi et l’offre des transports en commun réduite. Un coup d’oeuil au plan suggère qu’on pourrait faire deux choses :

1. Relier les deux Plateaux avec une ligne de bus qui va des Ulis au Plateau de Saclay, passant éventuellement par Montjay. Elle pourrait passer par la voie Kästler, traverser l’université comme la ligne 6 et poursuivre comme la ligne 7 : les étudiants qui habitent ou ont des cours sur le campus vallée et sur le Plateau pourraient en bénéficier, comme les ulissiens, les buressois et les orcéens.

2. Il faudrait peut-être modifier le parcours de certaines des lignes qui relient Orsay aux Ulis. Cela permettrait d’augmenter la fréquence des bus sur la ligne 4 ou la ligne 5, sans allonger forcément les temps de parcours.

Enfin, il faut rendre les trajets des piétons et des cyclistes surs et agréables. Des trottoirs suffisamment larges, des passages piétons qui permettent aux piétons de passer au plus court, des pistes cyclables sécurisées permettant de circuler en toute sécurité sont nécessaires. A cette condition, nous pourrons prendre nos pieds, nos trot ou nos vélos pour nous rendre à nos activités de loisirs, au spectacle, ou à l’école pour nos enfants.

En améliorant la sécurité des cyclistes et des piétons et l’offre de transport en commun, on peut enclencher un cercle vertueux et réduire et notre facture énergétique et la pollution en améliorant nos conditions de vie. Les voitures individuelles ne sont confortables que pour ceux qui les utilisent, à ceci près que c’est dans la voiture que la pollution est la pire. Pour les autres, ce sont des engins bruyants, puants, polluants et dangereux.

Dépasser l’automobile pour l’essentiel de nos déplacements à Bures est un des ojectifs que nous atteindre tous ensemble !

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