Notre ville est traversée par trois cours d’eau, l’Yvette, le Vaularon et la Frileuse et abrite de nombreuses zones humides. Ces zones humides permettent la prévention des inondations, ont un rôle dans l’épuration des eaux et servent d’abris pour la biodiversité. Les deux tiers d’entre elles ont disparu en France, en particulier lors des dernières décennies.
Construire en zone humide n’est pas seulement un problème environnemental, c’est aussi s’exposer aux inondations. A Bures, non seulement les inondations peuvent malheureusement atteindre de nombreuses maisons de différents quartiers construites en zones inondables mais aussi certaines maisons construites hors zones inondables.
La protection des zones humides
Cela veut dire (entre autres) :
- limiter l’imperméabilisation des sols, favoriser la désimperméabilisation et l’infiltration de l’eau à la source, végétaliser les villes avec des espèces peu consommatrices d’eau,
- restaurer les zones d’expansion des crues, reconquérir des espaces de bon fonctionnement des cours d’eau,
- définir une stratégie foncière et d’aménagement pour la préservation des zones humides,
- renforcer les trames vertes, bleues, brunes et noires,
- faire baisser la consommation d’eau.
Bures peut mieux faire !
Comme par exemple, améliorer son réseau de distribution d’eau pour empêcher les fuites, s’engager à préserver les zones humides en signant la charte de l’agence de l’eau Seine-Normandie et en appliquant toutes les recommandations préconisées… Il s’agit de mesures de bon sens, nécessaires pour éviter un fiasco comme la résidence SEPIA.